La maison au gigot d’Ysengrin

 

Un matin alors qu’il faisait froid, Renart cherchait de la nourriture pour sa famille, et sur le retour il vit Ysengrin parler avec Hermeline.

« - Bonjour mon cher neveu, comment allez-vous ? 

 - Bonjour mon cher oncle, oh pas très bien, voyez-vous depuis deux jours, je ne ramène que des groseilles pour nourrir ma famille.

 - Et bien figurez-vous que je viens de dire à votre chère femme que je vous invite à dîner. J’ai en effet de très beaux gigots que je pourrais vous faire goûter et bien sûr je vais ouvrir le champagne. Ma femme ne sera pas là, elle est partie chez sa sœur avec les enfants. 

  - Oh merci !  répondit Renart.

  - Alors on se retrouve à quinze heures devant chez moi, proposa Ysengrin.

Mais Renart eut une idée. Il dit alors à sa famille de partir devant et qu’il les rejoindrait.

Renart prit la direction opposée et se rendit à la maison de Tybert car Tybert avait peut-être trouvé quelque chose d’intéressant comme il ne faisait que voler les marchands. 

 - Bonjour mon cher Tybert comment allez-vous ?  demanda Renart

 - Arrêtez, je sais que vous voulez encore me voler à manger, renchérit Tybert.

 - Non, non, je ne veux pas à manger, mais attendez, que tenez-vous en votre gueule ?

 - Oh ça, c’est un médicament qui endort. Si vous voulez je vous l’offre.

 - Oh merci, c’est ce qu’il me fallait à tout prix, dit Renart.

 - De rien Renart. »

Puis Renart se dépêcha de retrouver sa famille chez Ysengrin.

 « - Bon, passons à table ! » s’exclama Ysengrin

Ils s’assirent à leur place quand tout à coup, Ysengrin voulut aller aux toilettes.

Renart en profita pour mettre le médicament dans le verre d’Ysengrin. Puis Ysengrin revint et but une gorgée de vin et il s’endormit. Renart et sa femme volèrent les gigots tandis que les enfants gribouillèrent avec un stylo les murs d’Ysengrin. Quand Renart et sa famille partirent, Ysengrin se réveilla.

« - Haaa !! Mon mur … mes gigots !!!  Et Renart, où est-il ? C’est encore un de ces maudits tours. Je me vengerai !!!

 

 

Comment Renart vola les poissons rouges du vilain?

Un beau matin, sur un chemin, Renart rencontra le chat Tybert.

« - Où vous rendez- vous à une heure aussi matinale ? demanda Renart à Tybert.

- Je partais chez le vilain voler les poissons rouges de son étang, voulez-vous m’accompagner ?

- Avec joie ! »

Aussitôt, les deux compères se mirent en route chez le vilain. Une fois arrivés à l’étang, ils guettèrent les poissons rouges. Renart dit :

« Penchez-vous mon ami, penchez-vous. »

Tybert se pencha et Renart le poussa dans l’eau.

« Au secours ! Au secours ! Aidez-moi ! Renart ! Je ne sais pas nager, je vais me noyer ! » cria Tybert .

Mais Tybert réussit à s’agripper à un rocher qui se trouvait au milieu de l’étang. Renart pêcha tous les poissons rouges et laissa Tybert dans sa terrible situation.

« - Ha ! fit Renart, vous êtes tombé dans mon piége !

- Maudit Renart ! hurla Tybert. »

Soudain ils entendirent les chiens de chasse du Vilain ce qui fut immédiatement fuir Renart.

 

 

 

Comment Brun l’ours se fit voler un saumon par Tybert et ensuite par Renart

 

Les longs jours d’hiver passaient doucement à Maupertuis.

Cela faisait longtemps chez les goupils qu’ils n’avaient pas eu un déjeuner. Alors Renart partit chercher de  la nourriture entre la forêt et la rivière.

Pendant que Brun l’ours essayait de pêcher un saumon frais, soudain Tybert apparut.

Il lui demanda s’il avait payé les impôts pour nourrir Noble le roi. L’ours lui dit :

« - Comment vais-je payer ?

- Il faut que tu donnes ce saumon.

- Je vais lui donner tout de suite.

- Non, dit Tybert, le roi m’a envoyé pour que je lui donne. »

L’ours était prêt à lui donner mais il entendit pleurer. C’était Renart qui faisait semblant de pleurer. L’ours lui dit :

« - Pourquoi pleures-tu ?

- Parce que ma femme est malade.

- Je te donne ce saumon pour soigner ta femme, dit l’ours. »

Tybert se dit : je te maudis Renart ! Tybert alla ensuite voir Renart et lui dit :

« - C’est  moi  qui allait le ruser mais tu m’en as empêché !

- Desolé, mais il fallait que tu ruses plus ! » dit Renart.

 

 

 

 

Comment Renart vola les poissons de Tybert ?

 

Un beau jour, Renart voulut pêcher seul, mais il rencontra Tybert.

« - Quelle belle journée n'est-ce pas ?

 - Oui, vous avez raison messire Tybert, où allez-vous ?

 - Je vais pêcher près de l'étang.

 - Moi aussi quelle coïncidence ! Je vous accompagne ?

 - Comme vous voudrez. »

Les deux compagnons se mirent en route. Quand ils arrivèrent, ils posèrent leurs paniers, quand tout à coup une idée vint à la tête de Renart. Il lui proposa de commencer à pêcher.

« - Pourquoi voulez-vous que je commence ?

 - Car vous êtes mon invité. »

Le chat se méfia quelques temps du renard.

« Bonne pêche, alors ! cria Tybert. »

Il commença à pêcher. Plus tard, Tybert demanda à Renart d'aller chercher à manger car ils avaient tous deux très faim. Quand il revint, il commença à cuire des petits rongeurs. Tybert mangea. Pendant ce temps, Renart déroba les poissons pêchés par Tybert et dit :

« - Mon cher ami, j'ai passé une bonne journée ! A bientôt j'espère !

 - Attendez ! Vous partez sans grignoter un petit morceau ? Ce n'est pas une manière de traiter un invité...

 - Bon, d'accord mais je n'ai pas très faim... mentit Renart.

 - Bon appétit ! »

Puis ils finirent de manger.

«  Je retourne à Maupertuis, ma femme et mes enfants m'attendent pour le souper. A un de ces jours ! » dit Renart.

Quand Tybert vit son panier vide il tomba dans les pommes. Quand il se réveilla il cria :

« Je me vengerai, traître ! »

Pendant ce temps, Renart et sa famille profitaient d'un bon souper.

  

 

 

Comment connaître le secret de Tybert

 

Un jour Renart alla chez le chat Tybert car le chat l’avait invité.

Ils burent trois/quatre verres de vin mais Renart s’était mis de l’eau colorée dans son verre. Le chat Tybert devint tellement saoul qu’il avoua son secret le plus cher au monde : il avait une cave très profonde au fond de laquelle il y avait du miel, beaucoup de bouteilles de vin, du rhum, du bétail et plein d’autres choses. Renart descendit dans la cave mais la porte était fermée. Renart alla donc chercher les clés qui étaient accrochées dans le salon. Il les prit et redescendit en bas. Il ouvrit la porte. Il n’en croyait pas ses yeux. Il prit toute la nourriture possible et s’en alla chez lui. Il dit a sa chère Hermeline : « Ce soir nous allons faire un festin de roi ! »

Le lendemain Tybert entra dans la cave. Il n’y avait plus rien. Le chat comprit que Renart l’avait trompé.

 

 

 

 

 

Comment RENART déroba les camemberts aux marchands ?

 

Un jour, alors que RENART et TYBERT marchaient paisiblement avec une grande faim sur le sentier, ils entendirent un bruit  de sabot et des voix d’hommes : « Nous devrions nous dépêcher de livrer ces dix gros camemberts chez le vilain avant la nuit ! » RENART et TYBERT qui avaient tout entendu, et qui étaient fortement attirés par ces camemberts, eurent un plan. Aussitôt que la charrette passa, RENART se mit à hurler. Le cheval s’affola et les marchands s’arrêtèrent. TYBERT profita de cet instant pour monter dans la charrette et prit un camembert. RENART plus rusé que TYBERT lui demanda de lui lancer le camembert et TYBERT lui lança. TYBERT qui fit beaucoup de bruit fit retourner le marchand qui essaya de l'attraper. TYBERT réussit à s'échapper, mais RENART était déjà parti avec le camembert. Il le rapporta à sa chère HERMELINE et ses enfants.         

 

 

 

 

Comment Renart et Tybert mangèrent les poulets

 

L’hiver commençait et Renart n’avait plus rien à se mettre sous la dent. Un beau jour, alors qu’il marchait, Renart croisa Tybert le chat. Tybert lui dit :

«  - je vais te mener chez le vilain et nous y volerons le poulet.

- d’accord, dit Renart. »

Les deux compères arrivèrent chez le vilain et allèrent vers le poulailler où ils virent un énorme poulet.

Ils entrèrent dans le poulailler et pendant que Renart surveillait l’entrée Tybert se régalait. Renart lui dit :

« - dépêche-toi, moi aussi j’aimerais y goûter ! »

Tybert prit sa part et laissa s’échapper tous les autres poulets. Tybert essaya alors de s’enfuir mais Renart était très en colère et referma la porte du poulailler sur Tybert le chat.

 

 

 

 

 

Comment Renart fit pour voler la coupe d'Ysengrin

 

Un beau jour, Ysengrin gagna une coupe. Le lendemain, Renart vint chez lui et lui dit :

«- Qu'elle est belle, tu l'as gagnée où ?

  - Je l'ai gagnée à un concours, répondit ysengrin.

  - Bon, je vais y aller, dit Renart.

  - D'accord, répondit Ysengrin.»

Renart sortit de chez Ysengrin et réfléchit à un moyen de voler la coupe. Il réfléchit jusqu'à ce qu'il soit arrivé chez lui. Mais comment faire s'il est chez lui ? se demandait-il. Il alla tout de même chez Ysengrin, s'approcha de la cave et écouta si cela ne faisait pas de bruit. Il ouvrit la porte et y entra. Mince, il est là, s'écria-t-il, mais je crois qu'il va chercher son pain. En effet, il y alla. Renart entra dans la cuisine. « La voilà ! cria-t-il. J'ai la coupe!» Il la prit et s'en alla. Ysengrin revint. Il alla poser son pain dans la cuisine et remarqua que sa coupe avait disparu. Il hurla : « Elle est où ma coupe ? Elle est où !!! C'est sûrement ce Renart ! Il la trouvait tellement belle, c'est lui qui me l’a piquée. Il me le paiera ».

 

 

 

Comment Renart se fit tuer

 

Il y a très longtemps un jeune renard était vraiment très affamé. Ce malheureux n’ayant toujours pas trouvé de nourriture depuis deux bonnes semaines avait l’estomac vide. Un beau jour de très grand froid, Renart alla chez son oncle Ysengrin. Il frappa à la porte et dit :

<< - Ouvre la porte, sombre idiot !

- Oui, oui j’arrive petit imbécile ! répondit l’oncle

- Ouvre là porte ! s’il te plaît, oncle !

- D’accord. »

Ysengrin fit entrer Renart chez lui et dit :

« - Que faisais-tu dehors ?

- Je cherchais à manger cher oncle, dit le goupil.

- Et pourquoi es-tu venu ici ?

- Je pensais que tu pourrais me donner un peu de nourriture.

- Et pourquoi le ferai-je pour toi ? reprit l’oncle

- Et bien je t’ai amené à la pêche l’autre fois.

- Oui mais à cause de toi, j’ai failli mourir !!

- Allez ! s’il te plaît !

- OK ! Mais là je n’ai rien pour toi donc il va falloir chasser dehors, ça ne te dérange pas ?

- OH que non ! Je serais prêt à faire n’importe quoi pour avoir de la nourriture. »

Les deux compères sortirent et allèrent chasser. Ysengrin s’enfonça de plus en plus dans la forêt quand tout à coup le loup vit une chèvre. Le loup dit au goupil :

« - Regarde ! Il y a une chèvre !

- Oui ! J’ai bien vu la chèvre.

- J’ai une idée, à trois on se jette tous les deux sur la chèvre. »

Au bout de trois les deux compères sautèrent sur l’animal. Ysengrin dit à Renart :

« Il faut se dépêcher la nuit commence à tomber. »

Ysengrin qui ne portait pas l’animal rentra chez lui plus vite que son neveu, tandis que le pauvre Renart allait moins vite à cause de l’animal. Le propriétaire de la chèvre s’étant rendu compte de la disparition de l’animal, il avait appelé les chasseurs. Les chasseurs retrouvèrent Renart, et tirèrent sur le pauvre goupil.

 

Comment Renart vola les carpes de Brun l’ours ?

Un jour, alors que Renart était affamé, une odeur alléchante de carpe lui parvint. Il suivit cette odeur et arriva à la maison de Brun. Il frappa à la porte. Brun lui ouvrit et Renart lui dit : 

« - Tu comptes manger ça tout seul ? 

- Non ! Je fais des réserves ».

Le lendemain matin Renart revint chez Brun qui lui ouvrit avec joie et lui dit : 

« - Tu peux garder ma maison ?

- Avec joie !!!!!!!! » lui répondit Renart 

Renart en profita donc pour en manger quelques unes puis encore une et ainsi de suite. Une fois rassasié, Renart emporta le maximum à sa famille. Ce fut la grande surprise pour tous. Ils se jetèrent sur les carpes grillées que Renart avait apportées. Brun revint chez lui, trouva la porte ouverte avec plus d’une cinquantaine de carpes en moins. Brun , fou de rage, vint frapper à la porte de Renart et dit : 

« - Tu n’es qu’un sale traître, je te hais ! 

- Pardon, mais ces carpes me sautaient dans le ventre, je n’ai pas pu résister ! 

- Tu me revaudras ça ! Renart ! Tu me revaudras ça !»

 

  

 

Comment Tybert mangea la mésange

 

Pendant sa petite promenade matinale, Renart vit une belle mésange sur une branche. Sans réfléchir, Renart courut vers elle avec une nouvelle ruse en tête.

Renart dit à la mésange :

« - Avez-vous fait le test contre les sangliers que le roi a demandé ?

- Non, mais de quel test parlez-vous ?

- Du test contre les sangliers, si jamais un sanglier arrive, il faut faire le mort, et pour les oiseaux comme vous, il faut tomber de l’arbre en faisant le mort. »

 La mésange qui tenait à sa peau accepta d’essayer le test. Quand la mésange tomba, Renart s’apprêtait à l’attraper pour la manger quand tout à coup, Tybert arriva et prit la mésange avant Renart, la mésange assommée par sa chute ne se réveilla pas. Tybert la mangea.

« - Tybert ! Tu ne m’échapperas pas ! … répliqua Renart.

 

 

Comment Renart eut les jambons

 

Les jours d’hiver passaient doucement. Renart ne trouvait plus à manger pour sa famille. Un jour, Renart et Tybert se rencontrèrent.

Tybert dit à Renart :

« - Tu as maigri mon ami ! 

- Oui j’ai maigri, je n’ai plus à manger.

- Au lieu de faire des bêtises, tu n’as qu’à trouver à manger.

- Et toi Tybert, tu as grossi !

- Je travaille beaucoup, pas comme toi !

- Si, je travaille !

- Alors pourquoi n’as-tu rien à manger ?

- Parce que je ne trouve jamais rien ! »

Renart rentra chez lui. Hermeline lui demanda :

« - Tu es allé chercher à manger ?

- Non.

- Pourquoi ?

- Je ne sais pas.

- Renart ! Tu es un incapable, un idiot ! Demain tu devras aller chercher à manger, sinon ça ira mal !!! »

C’était le grand le jour, Renart partit de chez lui. Il cherchait à manger partout mais il ne trouva rien. Le soir il rentra chez lui. Il n’y trouva pas Hermeline. Il sortit de sa maison, et vit Hermeline parler avec Tybert

« -  Bonjour Renart !

- Bonjour Tybert.

- Ca va ?

- Oui, ça va !

- Je disais à Hermeline que je vous invite à boire un chocolat chaud.

- C’est gentil.

- Venez, on rentre au chaud. Je vais préparer le chocolat chaud, je reviens , dit Tybert

- Merci, dirent les renards. »

Renart dit à Hermeline :

« - Tu peux dire à Tybert que je suis allé dehors ?

- D’ accord, répondit Hermeline. »

Mais Renart n’allait pas dehors, il rentra tout doucement dans la réserve de nourriture de Tybert.

« C’est super ! Tous les jambons ! » s’eclama-t-il.

Renart prit de beaux jambons, les cacha, puis retourna boire son chocolat chaud.

« - J’étais parti prendre l’air, dit Renart

-D’accord, sinon vous allez bien ? demanda Tybert

- Oui, je vais très bien … »

Renart dit à Hermeline

« - Il faudrait se dépêcher parce que sinon il risque d’être tard.

- D’ accord,, on y va … »

Renart et Hermeline dirent au revoir à Tybert

Sur le chemin, Renart dit.

« - Hermeline ! Attends-moi ! Regarde ce que j’ai trouvé ! Deux beaux jambons !

- C’est super ! » 

Renart et Hermeline rentrèrent chez eux. Ils eurent un vrai repas. Le matin suivant Tybert se réveilla comme d’habitute pour aller chercher à manger, sauf que cette fois-ci, ses jambons avaient disparu. Tybert cria :

«  Je le déteste ce Renart ! »

 

  

 

Comment RENART vola des jambons ?

Au petit matin, RENART sortit de chez lui et rencontra TYBERT qui dit :

<<-J’ ai grand faim !

- Oui, moi aussi, dit RENART. »

Ils allèrent dans une petite cabane et trouvèrent de beaux jambons.

« -Attention RENART, chuchota TYBERT, il y un loup qui dort.

-Je sais, et si on volait les jambons ?

-Oui avec plaisir, mais comment allons-nous faire ?

-C’est facile, nous allons les détacher du plafond en douceur, on les prend et nous nous sauvons en vitesse ! » expliqua RENART. 

Ils volèrent les jambons et s’en allèrent.

Ensuite le loup se réveilla et ne vit plus ses jambons. Il dit :

« Mes jambons…Mes jambons… ! »

TYBERT et RENART entendirent du bruit qui venait de la cabane où ils venaient de voler les jambons. Ils allèrent voir.Ysengrin (le loup) commença à insulter RENART parce qu’il se doutait que c’était lui qui lui avait volé les jambons.

TYBERT, de peur, commença à avouer qu’il avait accepté de les voler, avec RENART ! Pour se venger, YSENGRIN reprit ses jambons pendant que RENART dormait, TYBERT l’aida ! RENART se réveilla mais il était trop tard.

« - Ça lui fait une bonne leçon ! dit TYBERT.

- Je suis d’accord avec toi ! » dit YSENGRIN.

 

 

 

La ruse de Renart pour Ysengrin

 

Par une après-midi de froid, à Maupertuis, Ysengrin et sa femme allaient prendre le thé chez son neveu Renart. Quand ils arrivèrent, Hermeline les accueillit fort chaleureusement. Ils prirent le thé. Mais Ysengrin ne vit pas son neveu et demanda :

« - Hermeline, où est donc ce vieux Renart ?

- Renart ? Ho ! Il est parti chasser », mentit Hermeline.

Pendant ce temps, Renart, accourut chez Ysengrin. Il entra et fouilla. Il trouva la réserve de charcuterie d’Ysengrin et déplia un grand sac. «  Ah Ah ! Voilà ce que je cherchais ! » dit-il en mettant toute la bonne charcuterie fraîche dans son sac. Il laissa les rongeurs qui avaient très mauvaise mine. Il sortit de la maison et accourrut jusqu'à sa tanière, Il se cacha dans un tronc d’arbre creux qui était tombé et attendit de voir Ysengrin et sa femme rentrer chez eux. Renart entra alors chez lui et vola quelques bisous à Hermeline. Il montra le gros sac de charcuterie. Elle en prépara quelques-un et mit les autres dans la réserve. Ce soir la famille goupil mangea à sa faim, alors qu’Ysengrin et sa femme se contentèrent de quelques rongeurs. Ysengrin était fou de rage, il se promit de mieux cacher sa nourriture et de partir à la chasse au lieu de prendre le thé.

 

 

 

La vengeance de Renart

 

Un jour d’hiver, où il faisait très froid, les goupils n’avaient plus rien à se mettre sous la dent. Ils étaient tellement maigres que tout le monde se moquait d’eux. La famille en avait assez.

« -« J’en ai assez ! s’écria Renart en tapant du poing

- Moi aussi ! dit sa femme

- Cette fois-ci, je vais cambrioler chez le lion, dit Renart

- Non ! Cela peut-être trop dangereux ! s’exclama Hermeline

- Ne t’inquiète pas, dit le goupil. » 

Le lendemain, il partit chez le lion

« - Bonjour, dit le lion

- Bonjour, dit Renart

- Que faites-vous ici ?

- Là, je me promène.

-J e vous préviens, dit le lion, il n’y a rien à manger ici, petit ver de terre, l’insulta le lion.

- Ne vous inquiétez pas, je ne vais rien vous voler, mentit Renart.

- Je voulais vous dire aussi que le taureau que vous m’aviez attrapé la dernière fois était très bon, dit le lion.

- Sans doute et si vous en voulez plus, Tybert en a beaucoup, mentit Renart

- Merci, Renart dit le lion, je pars lui en demander sans tarder. »

Une fois le lion partit, Renart entra chez le lion et alla dans sa réserve. Il y avait plein de nourriture. Renart s’en empara et revint vite chez lui. Sa famille retrouva du poids. En revanche, le lion était furieux.

 

 

 

 

Comment Renart fit une ruse à Tybert et Ysengrin 

 

Un jour, alors que Renart allait chez Hermeline pour lui offrir des fleurs, il vit Tybert qui était avec Ysengrin. Renart vint les voir et leur dit : « De quoi parlez-vous ? » Tybert et Ysengrin, surpris, dirent : « On parle de viande. » 

Mais Renart, méfiant, alla chez Ysengrin pour les espionner et attendit que quelqu'un arrive. Tybert et Ysengrin arrivèrent. Ils parlaient de faire un mauvais coup à Renart. Alors, ce dernier, de colère ferma la porte à clef, et s’en alla par la fenêtre. Ysengrin et Tybert se retrouvèrent dehors. Ils commencèrent à casser la porte et ils entrèrent, mais trop tard, Renart était déjà parti. Renart cueillit des fleurs et mit des pétards dedans. Il alla les offrir à Tybert et Ysengrin en leur disant : « Je suis vraiment désolé de vous avoir fait ça, j’espère que vous me pardonnerez. » Ils finirent par accepter, mais tous les pétards explosèrent. Tybert et Ysengrin promirent de se venger.

 

 

 

 

Comment Renart vola les jambons de Tybert ?

Un jour, Renart se leva le ventre vide. Il alla chez Tybert lui demander s’il n’avait pas quelque chose à grignoter. Il lui dit non, mais Tybert mentait. Renart vit des jambons et eut une petite idée.

L’après-midi, le goupil retourna chez Tybert voir si tout le monde dormait, et en effet, tout le monde dormait. Tybert, lui, dormait à côté des jambons. Renart tenta de le réveiller. Renart dit : « Si on allait se promener ? » Tybert acquiesça et se prépara pour y aller. Le plan de Renart marcha à merveille. Le goupil sortit de chez Tybert et fit signe à Hermeline qui était cachée derrière les buissons. Les deux compères s’en allèrent. Hermeline se dêpecha d’aller chez Tybert voler les jambons. Le goupil et le chat, après leur promenade, rentrèrent chez eux. Quand Renart revint, chez lui, il vit trois beaux jambons, « Je vais me faire un festin ! » dit il. Quand Tybert rentra chez lui, il ne vit plus les jambons, et dit : « Il va le regretter ! »

 

 

 

Comment Renart et Rousselet allaient voler le miel de Brun l’ours

Un jour, Renart se promenait à la recherche de nourriture quand il croisa Rousselet l’écureuil qui lui dit :

« - Tu cherches de la nourriture mon compagnon ? 

- Oui, saurais-tu où je pourrais en trouver ? 

- Oui, certainement, suis-moi, mais en échange tu me devras la moitié de ce que tu trouveras. 

- D’accord, marché conclu. »

Ils partirent paisiblement, jusqu’à ce qu’une question interpelle Renart.

« - Mais où allons-nous, et qu’allons-nous manger ? 

- Nous allons dans la caverne de Brun l’ours manger du miel. 

- Mais tu es fou ! Nous allons nous faire tuer !

- Mais non, nous allons y aller pendant sa promenade. 

-  D’accord alors ! »

Ils continuèrent leur chemin. Une fois arrivés, Rousselet entra le premier, puis Renart. Rousselet mangea sa part, mais là Brun l’ours entra. Renart se cacha. L’ours dit :  «- Que fais-tu ici ? Je vais te manger ! GRAA !!! »  Rousselet ne parvint pas à s’enfuir. L’ours l’attrapa et le mangea. Puis il dit : « Il était délicieux ! » et il s’endormit. Renart sortit de sa cachette, prit le miel et s’enfuit voir sa chère Hermeline et ses petits. « Et bien dit donc, j’ai eu chaud !! » se dit-il.

 

 

 

 

Comment Renart et Tybert volèrent les poules du paysan.

 

Un matin, alors que Renart était affamé, il rencontra Tybert tout aussi mal en point que lui. Renart proposa à Tybert une promenade en forêt, ce que Tybert accepta. Les deux compères arrivèrent devant une maison. Renart entendit un bruit et vit un poulailler. Il dit à Tybert : on va faire une ruse. Renart expliqua à Tybert : toi, tu vas faire le mort jusqu'à  la nuit, et pendant la nuit,  tu m'ouvriras la porte dans le poulailler. Tybert s'exécuta, sortit du buisson, et fit le mort. Le paysan le remarqua et le jeta dans le poulailler comme nourriture pour ses poules.

La nuit tomba. Tybert ouvrit la porte à Renart et volèrent les poules du paysan. Renart partit au bout de la sixième poule et dit : «  Tybert ! Viens ! On y va ! Le paysan va bientôt se réveiller ! » En effet, le paysan se leva et vit le bain de sang. Il prit sa hache et la lança sur la queue de Tybert. Tybert hurla puis senfuit dans la forêt. Lorsqu’il vit Renart, il lui dit : 

« - Pourquoi tu ne m'as pas dit de partir ?

- Mais si je te l'ai dit mais tu étais trop occupé... »                                                                                                             

 

 

 

 

Comment Renart tomba amoureux ?

Il était une fois, Renart qui marchait dans la forêt. Il vit une jolie renarde qui s’appelait Hermeline. Il l’invita à dîner. Hermeline accepta l’offre. Renart fut ravi. Il alla chercher à manger. Il vit des jambons à vendre. Il y avait une longue file d’attente mais Renart dépassa toute la queue car il ne restait qu’un jambon. Avant Renart il y avait un chat qui s’appelait Tybert. Renart le dépassa aussi et lui dit.

« - Que veux-tu acheter ? 

- Je vais prendre le dernier jambon

- Non ce sera moi ! » dit Renart

Alors Renart demanda le dernier jambon et le prit. Tybert était très énervé. Il dit à Renart : «  Je me vengerais un jour ! » Renart rentra chez lui et mit le jambon à cuire. Hermeline vint. A la fin du repas Renart demanda la main d’Hermeline et lui glissa une bague. Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

 

 

 

Comment Renart dépouilla Noble le roi de toutes ses richesses

 

Renart, qui revenait de chasse sans gros butin, reçut de la part du roi une invitation à dîner au château. Le goupil courut à Maupertuis pour annoncer la nouvelle à Hermeline. Arrivé chez lui, il dit :

« -  Hermeline ! On est invité à dîner chez le roi.

- Super ! Il faut que je trouve une tenue pour se soir. »

Hermeline chercha dans sa garde-robe sa plus belle tenue. Pendant ce temps, Renart mit son plus beau nœud papillon. Le soir venu, Renart et Hermeline allèrent au château pour dîner avec le roi. Arrivés au château, deux gardes les guidèrent.

« Je te salue Renart », dit le roi.

Renart s’inclina et dit : «  Salut à vous  mon roi. »

Le dîner passa et le roi dit :

«  Après le repas, nous discuterons au tour d’une de mes meilleures bouteilles de vin. »

A la fin du repas le roi et Renart s’installèrent donc a une table. Ils parlèrent de tout et de rien. Puis,Renart demandait s’il y avait une salle des coffres dans le château. Le roi répondit que oui, mais ne voulut pas dire où elle était. Renart se disait qu’il allait  faire  fortune. Il ouvrit une bouteille de vin. Renart but deux verres et le roi trois, mais il restait une demi-bouteille. Renart insista pour finir la bouteille.

« - Allez mon roi, il faut finir ce bon vin.

- Non, je n’ai plus soif.

- S,i si, j’insiste.

- Bon, d’accord. »

Mais ce filou de Renart jeta le vin qui était dans son verre par-dessus son épaule pendant que le roi se saoulait. Quand le lion fut assez saoul, Renart demanda :

« Où est la salle des coffres ? »

Le lion sous l’emprise de l’alcool répondit :

«  Elle est au sommet du donjon. Le code est  4693.» Puis il s’endormit.

Renart et Hermeline rentrèrent chez eux. Hermeline s’endormit. Pendant ce temps, Renart alla au château, monta au sommet du donjon, dépouilla le roi de toutes ses richesses, rentra chez lui et enterra le butin dans la cave. Le roi, en se réveillant eut un affreux mal de tête. Il ne se souvenait même pas de la veille. Comme à son habitude, il alla dans la salle des coffres. Quand il vit que toutes ses richesses étaient volées, il cria : « Gardes ! Retrouvez-moi le voleur ! » Mais le trésor fut si bien caché que jamais on ne le retrouva.